J'ai déjà abordé le problème des normes, des règlements, des lois, et de la manière dont elles sont perçues par les acteurs économiques.
Deux exemples qui me semblent porter à réflexion :
J'entendais ce matin à la radio un acteur de cinéma, auquel il était posé la question des cachets des acteurs. La question était d'ailleurs étrangement posée, en passant par l'étrange biais des salaires des footballeurs. Pourquoi diable ne pas être direct ? Mais peu importe ici. "Bon, disait (en substance, je ne cite pas) l'acteur, dorénavant, on est limité à neuf cent quatre-vingt dix mille euros." Visiblement, il n'avait jamais touché autant, et donc il ne semblait pas très concerné. Mais visiblement aussi, il avait une vision très déformée de la réalité. De ce que j'ai pu entendre et lire sur la question, il n'est pas impossible à un acteur de toucher un salaire bien plus élevé que 990 000 € pour un film. Rien ni personne ne l'interdit. Ce qui ne sera plus possible c'est d'obtenir l'avance sur recettes et les autres subventions du CNC lorsque la production sera capable de sortir un aussi gros montant pour rémunérer un acteur. La nuance est de taille. Si les subventions sont faites pour aider la production française à passer les barrières (réelles ou supposées) de l'exception culturelle française, on peut imaginer qu'elles soient attribuées aux projets qui en ont réellement besoin. Et qu'à partir du moment où on arrive à isoler dans le budget un million d'euros, ou plus, pour rémunérer pendant quelques semaines ou quelques mois le travail, le talent et la marque qu'est le nom de l'acteur, alors les avances ne sont probablement pas indispensables...
Autre sujet actuel : le compte pénibilité. Une usine à gaz hurlent les employeurs, inapplicable, couteuse, inefficace, "mesure absurde et anxiogène"... "Je vais devoir embaucher 2 personnes à l'année pour remplir les feuilles" ai-je entendu. Et tout le monde de montrer les incohérences et les absurdités, la mesure de l'angle que doit faire la colonne vertébrale avec la verticale pour ouvrir le droit à l'enregistrement ou la présence du chronomètre pour vérifier si les 5 heures quotidiennes seront atteintes ou non...
Ma vision ici, c'est qu'à la base il y avait une idée noble. Et qu'elle a été transformée en usine à gaz parce que les différents acteurs (pas de cinéma, les acteurs sociaux) se sont affrontés sur le terrain de la mesure, essayant de créer un modèle parfait au lieu de s'en tenir à un modèle juste. D'où la mesure des angles (un critère parfait) et sa contrepartie : l'angle est impossible à mesurer, donc inapplicable.
Pourquoi-donc sommes nous collectivement incapables d'accepter l'idée que pour l'immense majorité des postes de travail, le suivi sera extrêmement facile ? Vous travaillez ici ou là : pas de pénibilité, les critères ne seront jamais atteints, ou si rarement que cela ne représente pas un facteur de risque. Vous travaillez ailleurs, les critères seront atteints tous les jours, ou presque. Donc par défaut, ils seront atteints. Et les points pénibilité tombent (ou ne tombent pas) de manière automatique. D'ailleurs, si le Document Unique est bien fait, si l'évaluation des risques au poste de travail a bien été faite (c'est une obligation, annuelle, depuis 2001, on pourrait parler de son application réelle), les postes à risque sont connus et archi-connus. Et l'employeur a tout fait pour les faire disparaitre... Au final, combien y aura-t-il de postes à suivre de manière réellement individuelle ? 10 %? 5 %? moins ? Tiens, d'ailleurs, est-il possible de suivre individuellement l'exposition des salariés aux radiations ionisantes ? Oui ? Chez tous les salariés du nucléaire ? Dans les cabinets de radiologie ? Chez tous les dentistes ? Oui ? Donc, si ce genre de choses est possible, ça pourrait être dupliqué? Sans que l'on ne s'entretue ? Bonne nouvelle !
Les règles sont ce qu'on veut en faire. En ce moment, elles sont visiblement des arguments pour ne pas bouger, pour opposer les uns aux autres, pour aller vers le conflit.
Messieurs et mesdames nos élites dirigeantes : pensez-vous réellement que le conflit va amener la compétitivité que vous attendez si ardemment ?
H
samedi 13 décembre 2014
dimanche 23 novembre 2014
Encore un effort, Madame la ministre !
Ce dimanche midi, Madame Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation Nationale, était invitée du journal de la mi-journée de France 3.
Interrogée par Francis Letellier, journaliste à la limite de l'agressivité (coupant régulièrement la parole, se référant à la presse people, et cherchant visiblement à obtenir une petite phrase maladroite qui ferait entrer son interview dans "le buzz" médiatico-médiatique), elle a également répondu à une enseignante qui posait l'excellente question de l'envoi des professeur les moins expérimentés dans les zones les plus difficiles.
Madame la ministre a répondu deux choses. D'abord qu'il fallait en finir avec la date unique du concours pour devenir professeur, afin d'ouvrir une seconde session pour l'académie de Créteil, et ainsi offrir une seconde chance à des candidats de valeur. C'est me semble-t-il en effet une bonne chose, le résultat à un concours étant (j'en sais quelque chose, étant passé par là) autant affaire de chance que de niveau ou de connaissances (sans raconter ma vie, j'ai été reçu à l'école la plus prestigieuse, et recalé aux deux autres, moins prestigieuses, où je m'étais également présenté).
Ensuite, qu'il fallait rendre le territoire plus attractif... Là je ne pense pas qu'on soit sur la bonne voie.
Un des problèmes de l'Éducation Nationale, c'est que le système a perdu de vue qui était son client (ou qui étaient ses clients). Dès lors, il s'est organisé non pas autour des besoins de ses clients, mais autour de ses propres attentes. Ce n'est pas spécifique à l'EN, et on rencontre cela dans toutes les organisations dans lesquelles les processus ne sont pas bien planifiés. C'est ainsi que les prof les plus expérimentés, ayant acquis des points, échappent aux postes les plus difficiles, et que l'on met des enseignants en situation d'échec face à des jeunes eux aussi en situation d'échec. C'est homogène, me direz-vous, mais c'est délétère et on assiste à beaucoup trop de démissions précoces de ces enseignants.
Encore un effort, Madame la ministre. Posez sur le métier un ouvrage conséquent, mais en partant du fondamental : d'abord, répondre aux questions : "qui sont les clients?" et "quelles sont leurs exigences?". Ensuite seulement, on regarde "quelles sont les parties intéressées et quelles sont leurs attentes?". De le méthode, et vous verrez, on arrive à des résultats.
Je recommande même la lecture du référentiel du Malcolm Balridge National Quality Award, section éducation. Les questions posées secouent un peu, mais cela en vaut la peine!
H
Interrogée par Francis Letellier, journaliste à la limite de l'agressivité (coupant régulièrement la parole, se référant à la presse people, et cherchant visiblement à obtenir une petite phrase maladroite qui ferait entrer son interview dans "le buzz" médiatico-médiatique), elle a également répondu à une enseignante qui posait l'excellente question de l'envoi des professeur les moins expérimentés dans les zones les plus difficiles.
Madame la ministre a répondu deux choses. D'abord qu'il fallait en finir avec la date unique du concours pour devenir professeur, afin d'ouvrir une seconde session pour l'académie de Créteil, et ainsi offrir une seconde chance à des candidats de valeur. C'est me semble-t-il en effet une bonne chose, le résultat à un concours étant (j'en sais quelque chose, étant passé par là) autant affaire de chance que de niveau ou de connaissances (sans raconter ma vie, j'ai été reçu à l'école la plus prestigieuse, et recalé aux deux autres, moins prestigieuses, où je m'étais également présenté).
Ensuite, qu'il fallait rendre le territoire plus attractif... Là je ne pense pas qu'on soit sur la bonne voie.
Un des problèmes de l'Éducation Nationale, c'est que le système a perdu de vue qui était son client (ou qui étaient ses clients). Dès lors, il s'est organisé non pas autour des besoins de ses clients, mais autour de ses propres attentes. Ce n'est pas spécifique à l'EN, et on rencontre cela dans toutes les organisations dans lesquelles les processus ne sont pas bien planifiés. C'est ainsi que les prof les plus expérimentés, ayant acquis des points, échappent aux postes les plus difficiles, et que l'on met des enseignants en situation d'échec face à des jeunes eux aussi en situation d'échec. C'est homogène, me direz-vous, mais c'est délétère et on assiste à beaucoup trop de démissions précoces de ces enseignants.
Encore un effort, Madame la ministre. Posez sur le métier un ouvrage conséquent, mais en partant du fondamental : d'abord, répondre aux questions : "qui sont les clients?" et "quelles sont leurs exigences?". Ensuite seulement, on regarde "quelles sont les parties intéressées et quelles sont leurs attentes?". De le méthode, et vous verrez, on arrive à des résultats.
Je recommande même la lecture du référentiel du Malcolm Balridge National Quality Award, section éducation. Les questions posées secouent un peu, mais cela en vaut la peine!
H
mercredi 19 novembre 2014
Le World Community Grid
World Community Grid, c'est une communauté de volontaires qui font fonctionner leurs ordinateurs pour que des applications de recherche scientifique puissent y tourner.
Par exemple, Le projet "Fight AIDS @ home" (combattre le SIDA à la maison, lancé en 2005) a accumulé près de 322 000 années de temps processeur. 650 millions de résultats ont été accumulés. Il en est à 89% d'avancement. L'objectif est de trouver des produits chimiques qui pourront bloquer la protéase du VIH.
C'est aujourd'hui le dixième anniversaire du projet. Pourquoi n'iriez-vous pas visiter le projet?
Et pourquoi ne pas rejoindre ce généreux projet collaboratif ?
H
Par exemple, Le projet "Fight AIDS @ home" (combattre le SIDA à la maison, lancé en 2005) a accumulé près de 322 000 années de temps processeur. 650 millions de résultats ont été accumulés. Il en est à 89% d'avancement. L'objectif est de trouver des produits chimiques qui pourront bloquer la protéase du VIH.
C'est aujourd'hui le dixième anniversaire du projet. Pourquoi n'iriez-vous pas visiter le projet?
Et pourquoi ne pas rejoindre ce généreux projet collaboratif ?
H
lundi 17 novembre 2014
Je ne suis pas charitable
Non, ce n'est pas beau de se moquer. Mais quand c'est aussi gros, j'avoue avoir de la difficulté à me réfréner. J'ai reçu un courriel contenant ceci :
Je ne suis pas un fanatique de la certification, mais là, c'est certain, je ne vais pas y aller. Même le modèle de leur visuel est horrifiée par tant d'inculture.
La dernière fois que j'ai découvert une chose innovante ? Je ne sais plus. Quand j'ai appris la conjugaison ?
Bon, j'ai honte, ça compense ? (inspiré de Woody Allen)
H
P.S. C'est amusant de voir comment le cerveau fonctionne. Ce qui m'a fait sursauter, c'est le "certifiés". Mais ça m'a fait passer à côté de la faute de frappe à "consultant". Alors qu'un de mes collègues, qui lit probablement de manière plus linéaire, s'est arrêté dès la première erreur.
Quoi qu'il en soit, c'est un produit très défectueux que nous avons là...
La dernière fois que j'ai découvert une chose innovante ? Je ne sais plus. Quand j'ai appris la conjugaison ?
Bon, j'ai honte, ça compense ? (inspiré de Woody Allen)
H
P.S. C'est amusant de voir comment le cerveau fonctionne. Ce qui m'a fait sursauter, c'est le "certifiés". Mais ça m'a fait passer à côté de la faute de frappe à "consultant". Alors qu'un de mes collègues, qui lit probablement de manière plus linéaire, s'est arrêté dès la première erreur.
Quoi qu'il en soit, c'est un produit très défectueux que nous avons là...
samedi 25 octobre 2014
économie : encore et toujours les mêmes visions stupides
Je lis ce matin un article sur le site orange.fr, qui reprend une information de l'AFP, et qui parle d'Amazon, le géant de la vente en ligne.
Chez Amazon, nous explique-t-on, rien ne va plus : une perte annoncée de 437 millions de dollars au 3ème trimestre; le cours de l'action a chuté de 30% depuis "le record historique de janvier" 2014; la croissance stagne à 7%, là où elle atteignait encore il y a peu les 20%. La faute, semble-t-il, à des investissements hors du cœur de métier, qui agacent les investisseurs.
Je vais citer ici le passage qui me fait sursauter : "La goutte d'eau qui semble avoir fait déborder le vase, c'est le Fire Phone. Lancé cet été, ce premier téléphone d'Amazon n'a pas trouvé son public et des stocks importants lui sont restés sur les bras, occasionnant une lourde charge trimestrielle."
Résumons :
À côté de cela, pas grand monde pour commenter les "stress tests" que les banques ont subi. Ceux réalisés en 2011 n'étaient pas sérieux, parait-il, ceux de 2014 sont forcément bien meilleurs. Vous êtes priés d'avoir confiance, et d'y croire! Pas grand monde pour s'interroger sur la structure du capital des banques : 3% vient des actionnaires (des propriétaires) et 97% vient des emprunts que les banques se consentent entre elles. En d'autres termes, quand une banque risque 100, elle peut perdre au maximum 3, et faire perdre 97 aux autres... À mon avis, si les actionnaires des banques jouaient leur argent, ces dernières agiraient avec une prudence infinie.
Mais je ne suis pas économiste...
H
Chez Amazon, nous explique-t-on, rien ne va plus : une perte annoncée de 437 millions de dollars au 3ème trimestre; le cours de l'action a chuté de 30% depuis "le record historique de janvier" 2014; la croissance stagne à 7%, là où elle atteignait encore il y a peu les 20%. La faute, semble-t-il, à des investissements hors du cœur de métier, qui agacent les investisseurs.
Je vais citer ici le passage qui me fait sursauter : "La goutte d'eau qui semble avoir fait déborder le vase, c'est le Fire Phone. Lancé cet été, ce premier téléphone d'Amazon n'a pas trouvé son public et des stocks importants lui sont restés sur les bras, occasionnant une lourde charge trimestrielle."
Résumons :
- Une entreprise a vu son cours de bourse atteindre un sommet, mais les analystes s'étonnent que le sommet ne soit pas dépassé encore et toujours. Ma vision du sommet, c'est qu'après, on descend. C'est d'ailleurs prévu par la théorie économique de base, vous savez bien : le marché qui s'auto-régule, la concurrence salvatrice qui fait descendre les prix, qui rogne les ailes du puissant dès lors que sa position éveille les appétits. Donc, la surprise est-elle de mise, chez les professionnels donneurs de leçon ?
- Une entreprise a une croissance de 7%, telle une économie en voie de développement, là où les États peinent à dépasser les 2%, et on lui en tient rigueur? Comment ces analystes, ou ces investisseurs, feraient-ils, pour atteindre les objectifs qu'ils fixent?
- Une entreprise lance un produit nouveau, qui implique des développements longs, une industrialisation, et on regarde le résultat au bout d'un trimestre? Un trimestre, c'est à peine le temps qu'il faut pour stabiliser une ligne de fabrication ! Je reconnais que la fabrication se fait sur des lignes en Asie, lesquelles fonctionnent depuis longtemps. Mais attendre un résultat au bout de 3 mois ! Sauf à posséder une boule de cristal en bon état, il est impossible de garantir qu'un lancement sera un succès en quelques semaines...
À côté de cela, pas grand monde pour commenter les "stress tests" que les banques ont subi. Ceux réalisés en 2011 n'étaient pas sérieux, parait-il, ceux de 2014 sont forcément bien meilleurs. Vous êtes priés d'avoir confiance, et d'y croire! Pas grand monde pour s'interroger sur la structure du capital des banques : 3% vient des actionnaires (des propriétaires) et 97% vient des emprunts que les banques se consentent entre elles. En d'autres termes, quand une banque risque 100, elle peut perdre au maximum 3, et faire perdre 97 aux autres... À mon avis, si les actionnaires des banques jouaient leur argent, ces dernières agiraient avec une prudence infinie.
Mais je ne suis pas économiste...
H
mardi 14 octobre 2014
Compétitivité, encore et toujours
Ce matin, j'écoutais le 7/9 de France Inter. L'invité politique est Alain Juppé, venu nous annoncer son optimisme, au vu de sondages récents. Et à un moment, il annonce qu'il sait ce qu'il faut faire pour aider les entreprises françaises. C'est, je le reconnais, une annonce d'importance, puisque tout ce qui est fait depuis des années n'a pas réussi à montrer son efficacité. J'écoute donc attentivement.
"Il faut", dit-il donc en substance (je ne cite pas, allez donc ré-écouter l'interview), "baisser les charges sur les salaires, revoir le temps de travail, revoir le Code du Travail, garantir un prix de l'énergie bas, diminuer les impôts et revoir la formation puisque les entreprises ne trouvent pas de bons candidats alors que des diplômés ne trouvent pas de travail". Eh bien, cela valait le coup d'attendre. Une superbe vision comptable du problème. La même que celle de tous les autres politiques, tous les journalistes et chroniqueurs économiques, tous les grands patrons d'entreprise.
Bref, rien de neuf. Rien que l'on ne connaisse déjà. Ces méthodes ont été essayées, elles ne donnent que des résultats très insuffisants. "Si les entreprises tournent mal, c'est la faute du contexte, c'est la faute de l'environnement, c'est la faute des contraintes extérieures" : excuses pitoyables. Ce ne serait jamais de la responsabilité du chef d'entreprise, du système qu'il a mis en place, ou qu'il a laissé mettre en place, ou qu'il n'a pas su modifier ? Pour W. Edwards Deming, 94% des décisions permettant d'améliorer le fonctionnement des entreprises sont du ressort de la direction.
94%... L'action n°1 à entreprendre, sans délai, est la formation de nos élites dirigeantes.
H
"Il faut", dit-il donc en substance (je ne cite pas, allez donc ré-écouter l'interview), "baisser les charges sur les salaires, revoir le temps de travail, revoir le Code du Travail, garantir un prix de l'énergie bas, diminuer les impôts et revoir la formation puisque les entreprises ne trouvent pas de bons candidats alors que des diplômés ne trouvent pas de travail". Eh bien, cela valait le coup d'attendre. Une superbe vision comptable du problème. La même que celle de tous les autres politiques, tous les journalistes et chroniqueurs économiques, tous les grands patrons d'entreprise.
Bref, rien de neuf. Rien que l'on ne connaisse déjà. Ces méthodes ont été essayées, elles ne donnent que des résultats très insuffisants. "Si les entreprises tournent mal, c'est la faute du contexte, c'est la faute de l'environnement, c'est la faute des contraintes extérieures" : excuses pitoyables. Ce ne serait jamais de la responsabilité du chef d'entreprise, du système qu'il a mis en place, ou qu'il a laissé mettre en place, ou qu'il n'a pas su modifier ? Pour W. Edwards Deming, 94% des décisions permettant d'améliorer le fonctionnement des entreprises sont du ressort de la direction.
94%... L'action n°1 à entreprendre, sans délai, est la formation de nos élites dirigeantes.
H
samedi 11 octobre 2014
La géographie
"Ceux qui font l'histoire défont la géographie". Je ne sais plus qui a dit ça (ou à qui on attribue ça), mais l'expression fait référence aux grands conquérants, les Alexandre le Grand, Jules César, ou même Napoléon.
J'ai reçu un courriel d'une compagnie aérienne. Le métier des compagnies aériennes, c'est de transporter des individus ou des marchandises d'un point A à un point B. On peut donc s'attendre à ce qu'une compétence de base soit la connaissance de la géographie.
Voici l'image qui accompagne le courriel :
Rien ne vous choque ? Tous ceux qui sont allée à Prague, en république Tchèque (et même pour certains, en Tchécoslovaque, c'est dire si je connais des anciens), tous, donc, m'en ont vanté la beauté. J'envisage donc de m'y rendre. Et comme je dispose d'un certain nombre de miles (de points pour bénéficier de voyages gratuits), j'envisage de m'y rendre avec cette compagnie aérienne.
Mais voilà : faut-il que je prenne un billet à destination de Vienne, en Autriche ?
Bon, vous me direz, "ce n'est pas comme si cette entreprise voulait redorer son image"...
H
J'ai reçu un courriel d'une compagnie aérienne. Le métier des compagnies aériennes, c'est de transporter des individus ou des marchandises d'un point A à un point B. On peut donc s'attendre à ce qu'une compétence de base soit la connaissance de la géographie.
Voici l'image qui accompagne le courriel :
Rien ne vous choque ? Tous ceux qui sont allée à Prague, en république Tchèque (et même pour certains, en Tchécoslovaque, c'est dire si je connais des anciens), tous, donc, m'en ont vanté la beauté. J'envisage donc de m'y rendre. Et comme je dispose d'un certain nombre de miles (de points pour bénéficier de voyages gratuits), j'envisage de m'y rendre avec cette compagnie aérienne.
Mais voilà : faut-il que je prenne un billet à destination de Vienne, en Autriche ?
Bon, vous me direz, "ce n'est pas comme si cette entreprise voulait redorer son image"...
H
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