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lundi 29 octobre 2018

La symphonie de l'EFQM

Pour les anglophones (mais on comprend le message même si on ne comprend pas les paroles), une intéressante présentation de ce que fait l'EFQM, la Fondation Européenne pour le Management de la Qualité. C'est à base d'orchestre, de chef d'orchestre, de compétences et d'unisson. Regardez ça en cliquant sur ce lien.

Dans mon livre "La Qualité du Management", je reprends aussi l'image de l'apprentissage de la musique.

Amusant...

H

jeudi 27 septembre 2018

La sécurité au travail

Il y a 17 ans, une explosion ravageait le site toulousains des Azotes de France, une usine plus connue sous le signe AZF. Une enquête parlementaire avait suivi, qui avait interviewé nombre de chefs d'entreprises, de représentants syndicaux, de membres des CHSCT, sur tous les sites chimiques français (Le Havre-Port Jérôme, Carling, Fos-sur-Mer, la vallée de la chimie au sud de Lyon, etc.

Parmi les recommandations de cette commission d'enquête, il y avait celle consistant à ne plus attribuer les moyens du CHSCT (en clair : les heures de délégation) en fonction du nombre de salariés, mais en fonction de la dangerosité du travail. Cela semble une telle évidence qu'on se demande comment ne pas y avoir pensé plus tôt : 500 salariés dans une fac de lettres ne sont pas exposés au même risques que 3 soudeurs intervenant sur une plate-forme de vapocracking d'hydrocarbures.

Le 28 août dernier, il y a donc tout juste un mois, Mme Charlotte LECOCQ, députée, a remis au Premier Ministre un rapport sur la santé au travail (vous pouvez le télécharger en cliquant ici).

Ce travail volumineux est très instructif, je vous recommande de passer du temps à le lire. Mais je ne peux pas résister à la tentation de vous recopier la Recommandation n°14 : Proportionner les obligations et les moyens à déployer dans les entreprises en fonction de leur spécificité et des risques effectivement rencontrés par les salariés.

D'où me vient cette impression de déjà vu ?

H

mercredi 5 septembre 2018

Mon livre est disponible !

Samedi dernier, l'émission de France Inter "La librairie francophone" invitait Daniel Picouly. À un moment, celui-ci a déclaré que, pour juger d'un livre, il lisait la page 19. Cela lui donnait un bon aperçu du contenu de l'ouvrage. Je suis donc allé regarder "ma" page 19. Et il a raison, M'sieu Picouly. La page 19 de mon livre, c'est ça :



Le management des entreprises (ici un laboratoire de biologie) n'a pas compris ce qu'était la fonction "qualité". Et c'est l'essence même du problème. Et c'est ce que je tente de clarifier, en 250 pages.

Il faut toujours soigner sa page 19...

H

jeudi 14 juin 2018

La qualité du management (suite)

Et 2 nouveaux sites, pour la précommande du livre dont je vous parlais hier : Amazon, et chez système U

Un peu d'autopromotion ne peut pas nuire !

H

lundi 12 février 2018

Le statut des fonctionnaires

Ainsi donc le gouvernement souhaite modifier le statut des fonctionnaires. Pour le rapprocher de celui des salariés du privé. Pourquoi pas ? Tous les gouvernements de la Vème république ont, un jour ou l'autre, annoncé qu'il n'existait pas de tabou sur tel ou tel sujet.

Et l'on entend sur les radios (enfin, sur les radios que j'écoute) des échanges vigoureux pour savoir si l'administration a des "usagers" ou des "clients". Les "clients" renverraient nécessairement à une vision mercantile de la société, et les "usagers" à une vision désintéressée. Il est amusant de constater que ce même discours se retrouve dans les structures médico-sociales ou médicales. "Nous, nous travaillons avec l'humain" est la réponse universelle à toutes les propositions. Travailler avec l'humain, certes, mais en échange d'un salaire, n'est-ce pas ? Il n'est donc pas totalement absurde de faire entrer un peu d'argent dans le tableau ? Alors, client ou usager, peu importe : il faut que l'activité du professionnel puisse générer de la valeur.

Et cette valeur peut fort bien être un service. Ou toute autre prestation immatérielle. Il suffit que quelqu'un considère que cette prestation a de la valeur pour que ça marche. Lorsqu'un citoyen se rend dans sa mairie pour obtenir un extrait de naissance, ou une carte d'identité, il reconnait que l'administration municipale va l'aider dans sa démarche, ne serait-ce qu'en la traitant.

Cette personne, c'est ce qu'on appelle un client. Acceptons cette définition et ne lançons pas de polémique sur le vocabulaire, ça n'apporte pas de valeur au débat ! La reconnaissance de valeur dans l'activité rend ipso facto le citoyen client. Donc l'administration devient fournisseur.

Les organisations sont au service de leurs clients. Et le client n'est pas nécessairement le client externe, celui qui paye, ni celui ou celle qui bénéficie du service. Le client peut aussi être un client interne. Et même dans l'administration, il y a des clients internes et des fournisseurs internes. Un professeur des écoles, un professeur de collège ou de lycée, sont autant de fournisseurs de service. Mais le rectorat est également un prestataire, au service de ses clients que sont (que devraient être) les enseignants.

C'est probablement là que les choses vont coincer. L'Administration publique dépense une énergie non négligeable à s'auto-surveiller, dans des procédures qui n'identifient pas toujours les véritables clients. Alors, on tombe dans la bureaucratie, avec des personnes dont la seule activité est de vérifier que le travail des contrôleurs est bien fait. Ces personnes travaillent, mais quelle valeur ajoutent-elles au système ? Quelle valeur ont-elles à proposer à celles et ceux qui sont au contact direct des clients finaux ? Et si elles sont au service de la direction (du ministre), peuvent-elles être exclusivement au service du ministère ?

Avant de s'écharper sur les distinctions envisageables entre "client" et "usager", il serait bon de se poser la question du but : quelle est la valeur que tel ou tel pan de l'administration doit apporter à la Société.

Ensuite on construira.

H

jeudi 28 décembre 2017

Le bonheur au travail

Dans l'introduction de l'excellent reportage passé sur Arte en février 2015 et intitulé "Le bonheur au travail", Isaac Getz expliquait qu'en France et en Allemagne, seuls 10 % environ des salariés étaient engagés au travail, 60 % étaient désengagés et 30 % activement désengagés. C'est ce qui ressortait d'une étude menée par Gallup en Europe et en 2014.

La même étude, sur l'engagement des travailleurs, mais aux États-Unis cette fois, donne pour 2017 des chiffres nettement différents : 33 % d'engagés, 51 % de désengagés et 16 % seulement d'activement désengagés.

Amis dirigeants : lisez cette étude, et inspirez-vous des principes de management que l'on trouve, par exemple dans le modèle du Malcolm Baldrige National Quality Award. Il en va de la compétitivité de vos (de nos) entreprises.

H

jeudi 1 juin 2017

Leadership et politque

Un tweet m'a fait visiter une page du site BFMTV.com, dans laquelle un député LR est interviewé au sujet du projet de Loi sur la moralisation de la vie politique. Ce monsieur, élu de la République, prend deux positions que je considère comme particulièrement scandaleuses.

D'abord, il dit qu'un député a autre chose à faire que de conserver les factures de ses frais. C'est probablement vrai sur le fond : il a des projets de Loi à lire, des amendements à préparer, tes travaux à réaliser pour la commission dont il est membre. Mais il doit *aussi*, chaque fois qu'il engage des frais, conserver les justificatifs. Comme le font tous les salariés, artisans, professions libérales, commerçants, fonctionnaires qui doivent se faire rembourser des frais. Les patrons des entreprises du CAC40 le font aussi, et avec de l'argent privé. Donc, avec de l'argent public, il ne devrait pas y avoir la moindre hésitation. Voyez-vous, monsieur le député, cette simple prise de parole fait immédiatement tomber un voile de suspicion sur vos propres dépenses...

Ensuite, il dit (je cite) : "Notre indemnité professionnelle a déjà été amputée de 10%, et le traitement des parlementaires n'a pas été revalorisé depuis 15 ans. A force de considérer qu'en démocratie il faut payer le plus mal possible, et que c'est un gros mot de dire qu'on doit rémunérer au juste niveau des efforts fournis, on attirera les moins bons et ceux qui font ça pour de mauvaises raisons."

Je passe sur le "notre indemnité professionnelle", qui montre bien que cet élu ne pense pas à des remboursements, mais considère que la totalité de la somme lui est due, en bloc. Ce qui me choque, c'est "On attirera les moins bons" ? Mais qui êtes-vous, monsieur Julien Aubert, pour mépriser ainsi vos contemporains? D'où tenez vous que, pour être bon, il fallait nécessairement être cupide ?

Le peuple de France vous a fait l'honneur d'être député. Vous devriez considérer ceci comme une responsabilité immense, et vous convaincre que vous avez dès lors à jouer votre rôle de leader sans faillir. Car vous êtes un leader, un de ceux qui décident des orientations stratégiques de la nation. Et vous allez fatalement être imité.

"Un seul mauvais exemple, une fois donné, est capable de corrompre toute une nation, et l'habitude devient une tyrannie." C'est de Voltaire. Lui savait ce qu'est le leadership !

H