Un court reportage sur France Inter ce matin, dans lequel on entend une infirmière de bloc opératoire expliquant, que pour acheter des doudous à distribuer à des enfants devant être opérés, elle récupérait, avec ses collègues, des pièces en cuivre et en inox qui auraient normalement été jetées, pour les valoriser.
C'est une excellente démarche.
Question : pourquoi cette valorisation des déchets n'est-elle pas organisée, dans tous les établissements de santé français, depuis des années ?
H
lundi 25 juin 2018
dimanche 24 juin 2018
La qualité du management (ça continue)
C'est aujourd'hui Le Figaro qui parle de mon livre - qui n'est toujours pas paru.
Bon, c'est toujours un copié-collé de ce que l'éditeur a envoyé, mais ça ne fait rien : je commence à prendre la grosse tête !
Et quand vous aurez vu que même les japonais en parlent, alors vous comprendrez pourquoi !
H
Bon, c'est toujours un copié-collé de ce que l'éditeur a envoyé, mais ça ne fait rien : je commence à prendre la grosse tête !
Et quand vous aurez vu que même les japonais en parlent, alors vous comprendrez pourquoi !
H
jeudi 14 juin 2018
La qualité du management (suite)
Et 2 nouveaux sites, pour la précommande du livre dont je vous parlais hier : Amazon, et chez système U
Un peu d'autopromotion ne peut pas nuire !
H
Un peu d'autopromotion ne peut pas nuire !
H
mardi 12 juin 2018
La Qualité du Management
Je milite depuis longtemps pour que l'on cesse de parler de "management de la qualité", et qu'on se préoccupe de la qualité du management. D'ici 3 petits mois, vous pourrez trouver les arguments que je développe dans un livre publié aux éditions Afnor.
Vous pouvez même le précommander : chez Decitre, ou à la Fnac.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez...
H
Vous pouvez même le précommander : chez Decitre, ou à la Fnac.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez...
H
mercredi 2 mai 2018
Vertige des dollars
En 2017, Alphabet, Inc - la maison-mère de Google, a réalisé un chiffre d'affaires de 117 Miliards de dollars US.
Ce montant est colossal, seuls des États brassent des montants de cet ordre-là. Si Google était un État, il se placerait au 62ème rang mondial. C'est à dire que Google brasse plus d'argent que 130 pays dans le monde. Le PIB du Maroc, celui du Luxembourg, ceux de la Tunisie, de l'Éthiopie, du Kenya sont inférieurs à 117 Milliards d'Euros. En fait, Google se placerait immédiatement après le Koweit, cet État pétrolier du Golfe, qui dispose de tant de ressources...
Et les bénéfices ont été de 26 Mds de dollars (soit 22% du CA, qui qui est une magnifique performance). Les seuls bénéfices de Google sont supérieurs au PIB de l'Islande (24.85 Mds), à celui du Sénégal (16.06), de Malte (12.01) ou de la Macédoine (11,42).
C'est à dire que sur ses seuls bénéfices (semble-t-il assez peu soumis à l'impôt), Google pourrait assurer le train de vie d'un de ces pays.
Qu'en penser, à part que le vertige ne se soigne pas facilement ? Qu'une telle manne se construit sur les revenus publicitaires (pourquoi pas ?) mais aussi sur la revente des données que nous fournissons quotidiennement ? Qu'on pourrait probablement trouver une utilisation sociétalement performante de ce trésor ?
Que tant de richesse accumulée au nez et à la barbe de millions d'humains pauvres ne pourra, à terme qu'apporter de la violence ?
H
Ce montant est colossal, seuls des États brassent des montants de cet ordre-là. Si Google était un État, il se placerait au 62ème rang mondial. C'est à dire que Google brasse plus d'argent que 130 pays dans le monde. Le PIB du Maroc, celui du Luxembourg, ceux de la Tunisie, de l'Éthiopie, du Kenya sont inférieurs à 117 Milliards d'Euros. En fait, Google se placerait immédiatement après le Koweit, cet État pétrolier du Golfe, qui dispose de tant de ressources...
Et les bénéfices ont été de 26 Mds de dollars (soit 22% du CA, qui qui est une magnifique performance). Les seuls bénéfices de Google sont supérieurs au PIB de l'Islande (24.85 Mds), à celui du Sénégal (16.06), de Malte (12.01) ou de la Macédoine (11,42).
C'est à dire que sur ses seuls bénéfices (semble-t-il assez peu soumis à l'impôt), Google pourrait assurer le train de vie d'un de ces pays.
Qu'en penser, à part que le vertige ne se soigne pas facilement ? Qu'une telle manne se construit sur les revenus publicitaires (pourquoi pas ?) mais aussi sur la revente des données que nous fournissons quotidiennement ? Qu'on pourrait probablement trouver une utilisation sociétalement performante de ce trésor ?
Que tant de richesse accumulée au nez et à la barbe de millions d'humains pauvres ne pourra, à terme qu'apporter de la violence ?
H
dimanche 15 avril 2018
Date Limite de Consommation
À l'heure où la poussière retombe sur les salmonelles Lactalis, sans que l'on en sache beaucoup sur la manière dont certains acteurs de la grande distribution ont pu gérer les demandes de retrait, voilà que je découvre une pratique ... douteuse d'un de ces derniers. Samedi 14 avril, voici ce que je trouve : une barquette avec 2 étiquettes :
Le nouveau numéro de lot est ... plus qu'étrange : "042018DINDE" alors qu'à l'évidence, il s'agit de veau. Ne croyez pas qu'il s'agisse d'une erreur, c'est simplement parce que ce jour-là, ils ont emballé aussi des escalopes de dinde. Et que leur balance pourra ainsi ressortir des statistiques "propres", ce que le ré-étiquetage d'une ou 2 barquettes isolées n'aurait pas permis.
Mais c'est surtout la date limite de consommation qui pose problème. Du 16 avril, on passe au 18. Et ceci me semble hors des clous. Examinons le Règlement Européen 1169/2011 : Article 24 - Date de durabilité minimale, date limite de consommation et date de congélation
1. Dans le cas de denrées alimentaires microbiologiquement très périssables et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine, la date de durabilité minimale est remplacée par la date limite de consommation. Au-delà de la date limite de consommation, une denrée alimentaire est dite dangereuse conformément à l’article 14, paragraphes 2 à 5, du règlement (CE) no 178/2002.
Modifier la DLC rend-elle la denrée moins dangereuse ? Je ne le pense pas... J'aimerais savoir ce que les agents de la DDPP du Rhône en pensent. J'aimerais aussi savoir ce que le fournisseur en pense, puisque c'est sa marque qui est en cause.
Ah ! l'éthique ....
H
Le nouveau numéro de lot est ... plus qu'étrange : "042018DINDE" alors qu'à l'évidence, il s'agit de veau. Ne croyez pas qu'il s'agisse d'une erreur, c'est simplement parce que ce jour-là, ils ont emballé aussi des escalopes de dinde. Et que leur balance pourra ainsi ressortir des statistiques "propres", ce que le ré-étiquetage d'une ou 2 barquettes isolées n'aurait pas permis.
Mais c'est surtout la date limite de consommation qui pose problème. Du 16 avril, on passe au 18. Et ceci me semble hors des clous. Examinons le Règlement Européen 1169/2011 : Article 24 - Date de durabilité minimale, date limite de consommation et date de congélation
1. Dans le cas de denrées alimentaires microbiologiquement très périssables et qui, de ce fait, sont susceptibles, après une courte période, de présenter un danger immédiat pour la santé humaine, la date de durabilité minimale est remplacée par la date limite de consommation. Au-delà de la date limite de consommation, une denrée alimentaire est dite dangereuse conformément à l’article 14, paragraphes 2 à 5, du règlement (CE) no 178/2002.
Modifier la DLC rend-elle la denrée moins dangereuse ? Je ne le pense pas... J'aimerais savoir ce que les agents de la DDPP du Rhône en pensent. J'aimerais aussi savoir ce que le fournisseur en pense, puisque c'est sa marque qui est en cause.
Ah ! l'éthique ....
H
vendredi 16 mars 2018
Une mémoire à éclipses

Dans le quotidien "La Voix du Nord" de mercredi dernier (14 mars 2018), un long article sur la pollution des eaux du robinet par les ions perchlorates, dans lequel un responsable explique notamment comment il arrive à diminuer la concentration au robinet en mélangeant des captages très contaminés avec des captages moins contaminés.
L'article commence en expliquant que la pollution provient des munitions tombées pendant la Première Guerre Mondiale, et indique "une découverte qui date de 2011". J'ai peur que la journaliste ne soit pas tout à fait à la page... J'en avais parlé il y a 4 ans. Je vais recommencer.
Les ions perchlorate sont en effet utilisés dans les mélanges explosifs. Mais les munitions tombées entre 1914 et 1918, on les connait depuis ... 100 ans ! Et leur contribution à la pollution depuis ... la même époque. Une carte a même été publiée en 1921 (voir la page Wikipedia consacrée à ce que l'on appelle la "Zone Rouge"). Les ions perchlorate ne sont que la partie émergée de l'iceberg. La pollution est bien pire que ça.
Les obus ont lourdement contaminé les sols par du plomb, bien sur, et aussi par du mercure, les amorces étant régulièrement constituées de fulminate de mercure. Pire, pendant des dizaines d'années, les munitions non explosées (on en retrouve toujours aujourd'hui) ont été détruites dans des "fourreaux", empilement d'obus et de bombes recouverts de terre que l'on faisait exploser. Ensuite, au même endroit, on recommençait à empiler d'autres obus et d'autres bombes. Je me souviens avoir lu quelque part que dans certaines zones, le sol était aussi riche que du minerai de bonne qualité.
Conserver la mémoire des événements passés est une tâche importante mais difficile. Comment garantira-t-on que les informations de sécurité nécessaires seront convenablement transmises aux générations futures, pendant quelques milliers d'années, à proximité de nos sites d'enfouissement de déchets radioactifs ?
Mais bon, en ce qui concerne la journaliste, elle est trop jeune pour avoir une mémoire pratique de la "grande" guerre. Heureusement pour elle.
H
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