mercredi 23 novembre 2022

Quand le moteur de recherche se met à tousser

Comme tous les éditeurs de sites web, je dois faire très attention à suivre les "recommandations" du géant incontournable qu'est Google. Faute de quoi, mes pages n'apparaissent que très loin dans les résultats (les Search Engine Result Pages, ou SERP), alors que les internautes ne vont presque jamais en seconde page. Donc arriver en onzième position ou en 53 ème, c'est du pareil au même. Il faut que mes pages soient listées parmi les dix premières. Je fais donc ce que me demande Google : des titres comme ceci, des descriptions comme cela, aucune erreur dans le code html, un chargement rapide, une prise en compte des écrans de petites dimensions, etc. Et, récemment, je mets (enfin !) en ligne une version "sécurisée" (htpps) de mon site, en faisant disparaître les références aux pages "non sécurisées" (celles en http).

Et là, brutalement, Google me punit. Il refuse d'indexer, trouve des références canoniques non conformes, ne veut pas utiliser le "sitemap" récent, se plaint des redirections vers des pages non sécurisées. La page vers la politique qualité, par exemple, qui était l'objet de mon dernier article, celle sur la résolution de problèmes ne sont plus dignes de figurer dans l'index Google. Même une des pages historiques de mon site, celle sur la méthode HACCP a subi le même sort.

Ce comportement est anormal, et je suis victime - comme de très nombreux autres - d'une situation que je n'ai pas cherché à créer, mais qui vient de la position archi-dominante d'un acteur sur un marché quasiment indispensable. Est-ce qu'une analyse de risques aurait pu m'aider à identifier des moyens de maîtrise efficaces ? J'en doute.

C'est comme si une nation remettait son avenir entre les mains d'un unique fournisseur d'énergie...

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