jeudi 27 septembre 2018

La sécurité au travail

Il y a 17 ans, une explosion ravageait le site toulousains des Azotes de France, une usine plus connue sous le signe AZF. Une enquête parlementaire avait suivi, qui avait interviewé nombre de chefs d'entreprises, de représentants syndicaux, de membres des CHSCT, sur tous les sites chimiques français (Le Havre-Port Jérôme, Carling, Fos-sur-Mer, la vallée de la chimie au sud de Lyon, etc.

Parmi les recommandations de cette commission d'enquête, il y avait celle consistant à ne plus attribuer les moyens du CHSCT (en clair : les heures de délégation) en fonction du nombre de salariés, mais en fonction de la dangerosité du travail. Cela semble une telle évidence qu'on se demande comment ne pas y avoir pensé plus tôt : 500 salariés dans une fac de lettres ne sont pas exposés au même risques que 3 soudeurs intervenant sur une plate-forme de vapocracking d'hydrocarbures.

Le 28 août dernier, il y a donc tout juste un mois, Mme Charlotte LECOCQ, députée, a remis au Premier Ministre un rapport sur la santé au travail (vous pouvez le télécharger en cliquant ici).

Ce travail volumineux est très instructif, je vous recommande de passer du temps à le lire. Mais je ne peux pas résister à la tentation de vous recopier la Recommandation n°14 : Proportionner les obligations et les moyens à déployer dans les entreprises en fonction de leur spécificité et des risques effectivement rencontrés par les salariés.

D'où me vient cette impression de déjà vu ?

H

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