lundi 24 avril 2017

La sécurité du client

Je suis dans l'hôtel dont je parlais dans le billet précédent. En descendant par l'escalier pour le petit déjeuner, hier, j'ai été gêné par les chariots contenant le linge sale. Et ce matin, pareil. Donc, je donne un peu de publicité à la chose.

Il a fallu que je déplace le chariot pour réussir à passer avant de prendre la photo.

Je rappelle que les escaliers servent d'issue de secours en cas d'incendie. À l'évidence, si on ne peut pas augmenter la taille de la cage d'escalier, il faut diminuer la taille des chariots de linge.

Comment peut-on ne pas le faire spontanément ?

H

mardi 18 avril 2017

Au service du client

J'ai réservé hier deux nuits d'hôtel pour la semaine prochaine. Je l'ai fait sur Internet, en passant par le site de cet important groupe hôtelier, dont je suis membre du club de clients. J'ai essayé de faire quelque chose que j'ai envie de faire depuis longtemps : j'ai utilisé le cadre dans lequel on peut faire passer un message à l'hôtelier. J'ai écrit que je souhaitait trouver, au petit-déjeuner, de thé décaféiné (déthéiné). Cela ne me parait pas extravaguant.

J'ai reçu un appel téléphonique de cet hôtel. La personne qui m'appelait m'a gentiment annoncé qu'il n'y aurait pas de thé déthéiné. Je lui ai dit que ce n'était pas difficile à trouver, qu'il y en avait partout, et que ce n'était pas si cher que cela.

"Oui," m'a-t-elle répondu. "Mais il n'y en aura pas. Nous n'avons pas ce produit pour notre service de petit déjeuner".

Bon. J'apporterai mes sachets. Mais c'est une étrange manière de satisfaire son client.

H

lundi 17 avril 2017

Vide sanitaire
















C'est reparti dans le Sud-Ouest. Les bâtiments d'élevage des canards sont de nouveau vidés. Pendant plusieurs semaines, on va les nettoyer, les désinfecter, passer de la chaux vive. On va aussi nettoyer et désinfecter les véhicules qui vont d'un élevage à l'autre (producteurs d'aliments, vétérinaires, transports vers les abattoirs). Ce dernier point est une excellente chose, il y a bien longtemps qu'on aurait du le faire.

Néanmoins...

Il est plus que probable que de nouveaux foyers de grippe aviaire vont se développer. Il n'y aura peut-être pas transmission d'un élevage à l'autre, mais des cas vont se reproduire. Qu'est-ce qui me permet d'être aussi affirmatif ? La lecture de l'excellent blog de Pierre Falgayrac, un des rares véritables professionnels de la dératisation. Si les rongeurs sont porteurs sains du virus, et si on ne se préoccupe pas de les maîtriser, alors les mêmes causes provoqueront les mêmes effets.

Mais d'ici là, le Ministre de l'Agriculture aura changé...

H

PS : La photo vient de Wikimedia Commons, by George Shuklin (talk) - Own work, CC BY-SA 1.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5521043

mardi 11 avril 2017

Vous aussi, Madame Arthaud !

En ces temps pré-électoraux, on entend de nombreux candidats sur les ondes des radios. Ce matin, c'était le tour de Nathalie Arthaud, professeur agrégée d'économie et de gestion (si j'en crois la page Wikipedia qui lui est consacrée).

Elle a dit tout le mal qu'elle pensait des patrons exploiteurs, et a terminé son intervention en affirmant que pour regagner en compétitivité, il suffisait que les dits patrons rognent sur leurs marges. C'est la même erreur fondamentale que celle que commettent régulièrement les économistes libéraux contre lesquels je m'emporte régulièrement. Le même syndrome du plan comptable général. Pour tous ces gens qui ne voient que par le même bout de la même lorgnette, il n'y a qu'une manière de faire de la compétitivité : en diminuant les couts.

Je reconnais qu'ils ne tapent pas dans la même ligne : les salaires et les impôts pour les uns, la rémunération des actionnaires pour l'autre. Mais jamais personne ne leur dira que les dirigeants peuvent aussi se mettre à travailler mieux ? À faire "de la qualité" ?

Vous voulez quoi ? Que je me présente ? (même pas en rêve !)

H

jeudi 6 avril 2017

Travailleurs détachés, clause Molière et les Zetazini

L'industrie chimique a, depuis longtemps, identifié le fait que les accidents arrivaient surtout lorsque des personnes étrangères à une activité intervenaient sur une installation. Par étrangère, il faut comprendre étrangère à l'installation. Bien entendu, lorsque le travailleur ne parle pas la langue, ça complique les choses.

Alors, on utilise ce facteur de risque pour exclure les étrangers (comprendre : non-français) des chantiers publics en France. Sous le nom créatif de "Clause Molière". Bon, c'est oublier qu'une part non négligeable des francophones ne sont pas Français : selon l'Organisation Internationale de la Francophonie, pas moins de 274 millions de personnes parlent français dans le monde. Nous ne représentons donc qu'un quart du total.

Les États-Unis eux, emploient des étrangers hors des États-Unis. Et pour leur sécurité... ils leur parlent dans leur langue.

J'ai été épaté de voir le poster en créole haïtien
Il y a d'autres langues disponibles

J'aimerais voir la même chose à destination des locuteurs créole Français : SE LALWA !

H